Indépendamment du cadre législatif, plusieurs conditions sont requises pour pratiquer la chasse au vol.
Il faut vivre à la campagne, être titulaire du permis de chasser et disposer de terrains pour lesquels le fauconnier est titulaire d’un droit de chasse : au moins 50 à 100 hectares pour faire voler des oiseaux de bas-vol (Autour, Epervier) et plusieurs centaines d’hectares pour les oiseaux de haut-vol (Faucon).
Il faut une installation conforme aux traditions de la fauconnerie pour héberger l’oiseau chez soi. Un oiseau de fauconnerie ne se met jamais en cage. Une pelouse doit lui être réservée où il sera sorti le jour. La fauconnerie, une pièce claire et sèche, où il est possible de faire l’obscurité, permettra de l’y abriter la nuit et les jours de mauvais temps.
Il faut aussi disposer du gibier et des chiens indispensables au vol que l’on veut pratiquer. L’oiseau capture très peu de gibier, mais son entraînement en nécessite beaucoup.
Enfin et surtout, il faut disposer de temps. Le maintien d’un oiseau de vol en condition nécessite au minimum deux heures par jour quand il est dressé. Tout oiseau doit voler au moins tous les deux jours sinon tous les jours. Le dressage proprement dit accapare plusieurs heures par jour pendant plusieurs semaines. Les loisirs de week-end sont tout à fait insuffisants pour pratiquer la chasse au vol. Un oiseau de vol ne pouvant être soigné que par un fauconnier, il n’est pas possible de s’absenter en le confiant à une personne ne sachant pas s’en occuper.
En résumé, la pratique de la fauconnerie nécessite une installation et un matériel appropriés, du temps, de l’espace, un certain budget, des soins particuliers et une attention constante pour prévenir les maladies et éviter les accidents qui peuvent coûter la vie de l’oiseau ou l’handicaper. La fauconnerie ne connaît que la perfection ou l’échec…
Ce site n’a pas vocation à enseigner les techniques d’affaîtage (dressage) des oiseaux ni les différentes façons de les employer à la chasse. La fauconnerie est un art qui ne s’apprend pas dans les livres ; seul un fauconnier chevronné saura vous guider dans ce long apprentissage.
Législation de la chasse au vol
Les trois sésames, permis de chasse, droit de chasse, autorisation de détention, transport et utilisation d’un rapace pour l’exercice de la chasse au vol sont impérativement requis pour exercer en toute légalité.
Le permis de chasse est le même que pour la chasse à tir. Il est conseillé de souscrire un permis national, la fauconnerie réclamant souvent de lointaines sorties.
A moins d’être propriétaire et réservataire d’un territoire ou à y être gracieusement invité, le fauconnier doit être titulaire d’un droit de chasse (cotisation à une A.C.C.A, bail ou participation ). C’est sans conteste un des plus gros poste du budget annuel d’un fauconnier.
La chasse au vol est très règlementée et soumet notamment la détention et le transport des oiseaux de chasse à des autorisations spécifiques, dont la délivrance nécessite parfois de longs délais. Ces autorisations administratives sont donc des préalables absolus à l’accueil de tout oiseau. Elles concernent chaque oiseau détenu, et sont révocables en cas de contravention à la Police de la Chasse ou de la Protection de la Nature.
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